Les Ephémères, une alchimie visuelle et gustative : De l’art pour magnifier des douceurs

Allier l’art culinaire à l’art du graphisme et de l’illustration, telle a été l’ambition de la collaboration entre Céline C.Chaverot de l’Art en douceurs et Benoît Charvet, chef pâtissier exécutif du restaurant Paul Bocuse pour le lancement des Ephémères.

Le fruit de ce duo complice ? Des écrins tout en élégance qui dévoilent des pâtisseries délicates, tout en subtilité et en raffinement et une même passion pour un produit fini d’excellence. L’excellence, de la présentation à la dégustation, tel est le fil conducteur du restaurant Paul Bocuse.

Sublimer les œuvres culinaires

Pour comprendre la genèse de cette rencontre, il faut remonter aux sources !

Professionnelle du graphisme et de l’illustration, Céline a lancé en début d’année l’Art en Douceurs. « Un projet qui consiste à passer en brigade avec des chefs pâtissiers, à observer leur technique et manières de procéder, déguster, ressentir des émotions, des saveurs, des odeurs pour restituer une illustration la plus fidèle possible de leur travail. Il faut bien comprendre les compositions, connaître l’histoire du chef pour s’approprier ses intentions. », explique Céline, passionnée de gastronomie.

Rien d’étonnant pour cette fille de cuisinier qui possède plusieurs cordes à son arc pour sublimer les œuvres culinaires et offrir une petite touche d’éternité aux pâtisseries ! C’est après avoir dessiné la tarte aux pralines de Benoît Charvet et l’avoir postée sur les réseaux sociaux que le chef pâtissier l’a contactée. « Nous avons eu un vrai feeling », avoue Céline. Ce que le chef reconnaît également. « C’est une artiste et j’ai tout de suite reconnu son talent. Nous nous sommes très bien entendus »

La pâtisserie comme fil conducteur

Freelance depuis 6 ans, après avoir tenu une agence de communication pendant douze ans, cette professionnelle de la chaîne graphique maîtrise également l’art du packaging. Une valeur ajoutée qui a permis de concrétiser le projet des Ephémères, initié par l’équipage du restaurant Paul Bocuse autour de la tarte praline de Benoît Charvet pour démarrer. Un projet mûri pendant le premier confinement en mars. « Nous avons travaillé ensemble pendant 6 mois. Céline m’a donné ses idées, je lui ai fait entièrement confiance dans l’élaboration du packaging. L’équipage et moi ne voulions pas faire de vente à emporter mais nous souhaitions créer un évènement autour de nos produits ». Faire de la pâtisserie un objet de collection, sortir des codes de la boîte traditionnelle, telle était l’idée des Ephémères.

« Le chef m’a laissé carte blanche pour imaginer des coffrets précieux qui rendent hommage à des desserts de qualité, très équilibrés dans les saveurs, les textures. Ces pâtisseries me parlent de par sa sophistication, car elles révèlent un travail de recherche et d’amélioration constantes », insiste Céline.

Benoît Charvet et Céline C.Chaverot

photo réalisée avant la période de crise sanitaire

Gourmandise visuelle et plaisir gustatif

Le packaging de la tarte aux pralines notamment offre un éveil visuel avant de laisser place à l’éveil gustatif. Gourmandise des yeux qui invite à la tentation des papilles !  Une façon de faire durer le plaisir et de susciter l’envie. « Tel un écrin de bijou, la boîte parée de son noir précieux avec l’illustration de la pâtisserie s’ouvre sur le rouge flamboyant de la tarte qui séduit immédiatement le regard ».

Cette exigence qualitative, cette quête de la perfection, s’incarnent dans le projet des Ephémères. « Il faut travailler sur les finitions, le support afin que la pâtisserie conserve son intégrité. » Un véritable travail d’orfèvre ! Des Ephémères qui ont vocation à durer dans le temps avec d’autres surprises à venir, notamment avant la fin de l’année. « Le chef m’indique quelle pâtisserie va sortir et j’ai la chance de pouvoir y goûter ! » Une collaboration qui a de beaux jours devant elle avec comme objectif de créer une identité autour des Ephémères, comme un petit cérémonial. « Car goûter à l’une de ces pâtisseries éphémères en quantité limitée, c’est bénéficier de l’excellence bocusienne, comme une exclusivité, mais à la maison », conclut Benoît Charvet.