L’Abbaye de Collonges : un lieu festif empreint d’histoire

 

« L’Abbaye de Collonges est un lieu chargé d’histoire », souligne Damien Gosmat, directeur adjoint en charge de l’organisation des réceptions et membre de l’équipage Bocuse depuis 10 ans. L’histoire de Monsieur Paul, tout d’abord. Evoquer l’Abbaye, c’est se plonger dans les racines de Paul Bocuse.

Les péripéties d’un nom

« C’était la maison de ses grands-parents, Joseph et Marie Bocuse. » Une ferme en bordure de Saône appartenant auparavant aux moines de l’Ile Barbe. Les générations se succèdent et en 1921, Joseph décide subitement de vendre murs et fonds du premier restaurant familial des bords de Saône nommé alors « Restaurant » Bocuse. Georges, le père de Paul Bocuse se marie avec Irma Roulier, fille des restaurateurs de « l’Hôtel du Pont de Collonges » mais il ne peut malheureusement pas baptiser son restaurant de son nom du fait que son père ait vendu murs et nom du premier restaurant de la famille. Il faut attendre 1966 pour que Paul Bocuse rachète les murs et fonds de l’ancien restaurant de ses grands-parents et que la famille récupère son nom. L’Abbaye de Collonges est rebaptisée en mémoire des moines de l’île Barbe.
Ce lieu magique et unique par sa situation, à proximité de la campagne, près des bords de Saône respire la fête, la joie, la bonne humeur. Ici règne l’esprit guinguette, porté par les orgues, les petits manèges et autres limonaires qui égrènent leurs sons de fête foraine.

Un écrin festif pour les manifestations

Particuliers et entreprises investissent l’Abbaye. Mariages, banquets, baptêmes, soirées de galas, congrès médicaux, showrooms automobiles rythment la vie de ce temple du loisir qui peut accueillir de 100 à 700 personnes et qui peut se moduler en fonction des besoins des clients. « Nous disposons d’une belle capacité d’accueil avec 800 mètres carrés d’espaces modulables. Nous avons réalisé des travaux sur l’extérieur cet été pour améliorer le confort des clients », souligne Damien Gosmat.
Faire de chaque évènement un souvenir unique et mémorable, c’est l’ambition de l’équipe de l’Abbaye. « Nous personnalisons et réalisons des menus sur mesure en fonction des attentes et désirs des clients. Nous sommes à l’écoute. Notre objectif, c’est d’assurer un service de qualité et d’excellence dans l’esprit du restaurant gastronomique pour assurer la satisfaction des clients. Nous essayons de mettre nos convives à l’aise pour qu’ils se sentent comme chez eux ». Du cocktail dînatoire au dîner kasher, l’Abbaye déploie une large palette de prestations. « C’est une salle pour faire la fête avec sa piste de danse, sa sonorisation. Les gens ne s’occupent de rien. Nous possédons un bel outil de travail. »

L’esprit de la fête

Parmi les évènements qui ont marqué Damien Gosmat, un menu pour 500 personnes composé des plats du restaurant Paul Bocuse : « Servir 500 soupes aux truffes en même temps et respirer les effluves de truffes qui se dégagent dans la salle, c’est assez impressionnant. ». Lieu dédié à la fête en son essence, l’Abbaye permet à tous de vivre des moments intenses et exceptionnels. « Le gala de charité de Tony Parker qui se déroule chaque année au mois de septembre est un évènement riche en émotions. De même, les cérémonies kasher sous la surveillance d’un rabbin constituent tout un rituel ».
Au sein de l’abbaye, la décoration atypique contribue à l’âme festive ! « Le Grand Limonaire avec sa pièce maîtresse un Gaudin entièrement rénové, les orgues et le mur des chefs et gagnants du Bocuse d’or invitent au dépaysement. » Des limonaires qui distillent une musique festive et dont les notes ponctuent chaque plat apporté dans la tradition classique.
« Lorsque les serveurs descendent du grand escalier avec les desserts au son du grand limonaire, c’est un véritable spectacle. Une mise en scène théâtrale que les clients attendent avec impatience », insiste Damien Gosmat. « Les convives apprécient de pouvoir privatiser cet endroit pour leurs évènements, c’est une manière pour eux de participer à l’histoire de Paul Bocuse et d’en ressentir pleinement l’esprit », conclut ce dernier.